A l’occasion du 17 éme anniversaire du naufrage du bateau le « Joola », M. Mamadou Saliou Diallo, directeur général de l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN), a tenu une conférence de presse pour éclairer sur la prise en charge des pupilles au niveau de l’office national des pupilles de la nation. Selon le DG de l’ONPN, c’est 722 pupilles qui sont du bateau le « Joola » qui sont pris en charge.
D’après M. Diallo, pour les pupilles de la nation, il y a une loi qui a été votée en 2006, la loi 2006-39 du 28 novembre 2006. Cette loi-là catégorise les pupilles en deux. Et la première catégorie concerne les enfants des fonctionnaires et des agents de l’administration qui décèdent en mission, l’autre catégorie, ce sont les enfants des naufragés du bateau le « Joola ».
Il a tenu à préciser qu’il y a également le cas comme le chavirement de la pirogue de Betenty.
« Dans la loi, on dit que jusqu’à 18 ans, l’enfant est pris en charge sur le plan des allocataires mais si un enfant obtient un décret lui conférant le statut de pupille de la nation, on dit pupille toute la vie, c’est-à-dire, il est toujours accompagné l’office jusqu’à ce qu’il puisse un jour se prendre en charge. La limite à 18 ans, c’est les allocations qu’on donnait aux enfants. A 18 ans, on ne donne plus ces allocations mais sur le plan pédagogique, sur le plan de l’accompagnement sanitaire, on continue à accompagner ces enfants jusqu’à ce qu’ils puissent également se prendre en charge. Mais cela ne s’arrête pas, pour vous dire que ça ne s’arrête pas la prise en charge des pupilles au niveau de l’office », a laissé entendre M. Diallo.
Il estime qu’actuellement, ils ont en charge 853 pupilles de la nation : 722 pupilles qui sont du bateau le « Joola », le reste, ce sont les pupilles des fonctionnaires te des militaires, gendarmes qui sont décédés, il y a également 50 pupilles du chavirement de la pirogue de Betenty et certains cas comme le cas de l’enfant de Fallou Séne, le cas des enfants de Mamadou Diop et de Malick Ba également qui ont été déclarés pupilles de la nation. Et dans cela, ils ont 406 filles, 446 garçons.
« Notre action est beaucoup plus focalisée sur l’éducation, la formation, nous avons des partenariats noués avec des établissements privés et des structures étatiques. Pour les établissements privés, nous avons obtenu 162 gratuités des pupilles au niveau des établissements privés, avec l’Etat sénégalais 230 bourses pour les pupilles qui ont obtenu leur bac, nous avons pu obtenir avec certaines collectivités térritoriales11 bourses pour les enfants pupilles de la nation. Pour ceux qui ont le bac, avant l’ouverture académique, on leur donne chacun un ordinateur et 100 000F pour qu’ils puissent démarrer l’année universitaire et également pour ceux qui obtiennent le BEFM, on donne un kit scolaire plus un chèque de 50 000F », dira-t-il.
