Les candidats pris en possession d’un téléphone portable au moment du déroulement des épreuves du baccalauréat seront traduits en conseil de discipline, a averti, mercredi, à Dakar, le directeur de l’Office du baccalauréat, Socé Ndiaye.
« On a constaté que 100 % des fraudes à l’examen du bac ont eu lieu avec l’usage du téléphone portable. (…) Tout candidat trouvé en possession de cet outil, même en panne ou éteint, sera sanctionné et traduit en conseil disciplinaire », a déclaré M. Ndiaye.
Cette sanction sera appliquée « dans toute sa rigueur », a-t-il soutenu lors d’une conférence de presse, à presque trois semaines du démarrage de l’examen du baccalauréat général, le 17 juillet.
Selon Socé Ndiaye, des « spots publicitaires » seront diffusés dans les médias pour informer les candidats de l’interdiction du téléphone portable dans les salles d’examen, afin de les dissuader de l’usage de cet outil.
« Nous avons aussi demandé aux enseignants et aux surveillants de n’utiliser ni leur téléphone portable, ni leur tablette ou d’autres outils de ce genre » dans les salles d’examen, a-t-il précisé.
Chaque année, après l’examen du baccalauréat, « plus de 100 personnes » sont convoquées en conseil disciplinaire en raison de l’usage du téléphone portable lors du déroulement des épreuves, selon Socé Ndiaye.
Il a par ailleurs invité les parents d’élèves et les candidats à rejeter l’offre des « vendeurs de sujets » d’examen. « Ils disent vendre les épreuves des examens. Et lorsque ces sujets ne sortent pas, ils prétextent qu’ils ont été changés et propagent la rumeur d’une fuite », a expliqué Socé Ndiaye.
« Tous les acteurs impliqués dans le déroulement de l’examen du baccalauréat ont perçu leur dû, à l’exception des présidents de jury et des correcteurs », a-t-il par ailleurs assuré.
Cette année, 157.687 candidats vont passer l’examen du baccalauréat dans 515 jurys répartis dans 455 centres, selon M. Ndiaye, qui affirme avoir pris les mesures nécessaires pour le bon déroulement des épreuves.
Environ 8.216 examinateurs et 18.600 surveillants seront déployés dans les centres d’examen.