Dip Doundou Giss chante pour le respect des droits de l’enfant

Samedi, le rappeur Dip Doundou Giss a animé un concert à la Place de la Nation. L’événement, initié par l’Union européenne est pour célébrer les droits de l’enfant par la voix de la jeunesse. Il entre dans le cadre des festivités pour le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.Un peu après minuit, Dip Doundou Giss rejoint la scène qui trône sur la Place de la Nation pour le concert dédié aux droits de l’enfant et organisé par l’Union europénne. Avec une énergie à revendre, le rappeur débute sa performance dans une atmosphère béate et devant un public en liesse et en hourras. Celui-là, majoritairement composé de jeunes, s’empare des moindres refrains et couplets de l’artiste du label Reptyle music group. Le feeling passe, la symbiose y est, le spectacle est assuré. C’est justement là le principe qui a fondé le choix de l’Union européenne pour célébrer le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant. « Nous avons choisi ce format où la jeunesse sénégalaise est invitée à s’adresser à l’enfant sénégalais sur son droit à l’éducation, son droit à grandir dans un environnement sain et favorable, son droit à la sécurité, son droit à la famille, entre autres », a argué l’Ambassadrice de l’Union Européenne au Sénégal, SE Irène Mingasson. Et Dip s’est bien employé à la tâche. En dégageant un petit intermède, il a porté le plaidoyer devant le grand public qui gravitait le 3/4 de son podium. Dip Doundou Giss a commencé par noter que la question interpelle tout les citoyens pour le simple fait que tout le monde ait été enfant. L’engagement à la « noble cause » devient ainsi une nécessité. D’autant plus que, d’après l’artiste, « nous sommes tous témoins de ce qui se passe ici et ailleurs, avec leurs droits les plus basiques qui sont bafoués ». Il a cité pour exemple le phénomène des enfants abandonnés, des enfants de la rue et des enfants talibés qui se pose au quotidien aux Sénégalais. Il a ensuite suggéré qu’il faut aujourd’hui se battre, d’abord, pour le droit de l’enfant à connaître ses droits, avant de résolumment s’engager à son inscription à l’état civil, à l’éduquer, à le soigner, à le protéger, etc.Dip a voulu passer l’autorité pour envoyer son message aux parents. Selon lui, ils sont les premiers et princiaux responsables des droits de l’enfant. « Il est primordial de favoriser un cadre propre à l’épanouissement de l’enfant. Il ne s’agit pas que de moyens matériels, mais princialement de soutien moral qui permette à l’enfant de mieux se positionner dans le schéma social », a plaidé Dip.

Avec le soleil

Share:

Author: Sabrina PETIT

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *