- Le décompte des voix se poursuit aux Etats-Unis, la victoire va se jouer sur les dizaines de milliers de bulletins qui restent à dépouiller.
- Les Américains, qui attendent de connaître le nom du président qui prêtera serment le 20 janvier, ont les yeux rivés sur la Pennsylvanie, qui pourrait mettre fin au suspense.
- Face à ces chiffres, Donald Trump se cabre et dénonce à nouveau un « vol » du scrutin dont il serait le vainqueur. Un discours coupé en direct par deux grandes chaînes nationales.
C’était attendu: les républicains de Pennsylvanie ont saisi la Cour suprême des Etats-Unis pour tenter de bloquer le dépouillement des bulletins postaux arrivés après l’élection (qui étaient accepté jusqu’à aujourd’hui à condition d’avoir été été postés le 3 novembre au plus tard, cachet de la Poste faisant foi).
La Cour suprême avait déjà examiné le dossier avant l’élection, en refusant (avec une égalité 4-4) de changer la date, mais en se laissant la possibilité de revisiter la question après l’élection, avec la nouvelle juge conservatrice Amy Coney Barrett en renfort.
Mais même si la Cour suprême tranchait en faveur des républicains, cela n’aurait sans doute pas d’impact majeur: les bulletins retardataires ne représentent qu’une infime minorité des 100.000 votes restant à dépouiller. L’avance de Joe Biden, qui devrait normalement être de plusieurs dizaines de milliers de voix, devrait être suffisante même sans ces votes contestés.
Cette fois, c’est en Pennsylvanie. Le juge a débouté la campagne de Trump, qui voulait faire interdire des bulletins rectifiés. En cas d’erreurs dans des bulletins (qui sont très compliqués aux Etats-Unis, avec de nombreuses élections locales), certains comtés ont contacté les électeurs pour leur laisser la possibilité de venir les rectifier.