Les faits se sont produits dans un amphithéâtre de l’université de Heidelberg. La police part du principe qu’il s’agissait d’un auteur unique et a donc estimé qu’il n’y avait « plus de situation de danger ».
Trois personnes ont été grièvement blessées et une personne a été tuée ce lundi 24 janvier dans une attaque à « l’arme d’épaule » à l’université de Heidelberg (sud-ouest de l’Allemagne), selon la police de Mannheim dans un communiqué. L’assaillant s’est ensuite donné la mort.« L’auteur aurait tiré avec une arme longue pendant un cours donné dans un amphithéâtre de l’université de Neuenheimer Feld, blessant, en partie grièvement, quatre personnes », a indiqué la police de Mannheim dans un communiqué. Quelques heures plus tard, une source sécuritaire allemande a fait savoir à l’AFP qu’une jeune femme parmi les blessés était décédée des suites de ses blessures, à l’hôpital.Le tireur s’est « suicidé » après son acte, a précisé Stefan Wilhelm, porte-parole de la police de Mannheim. La police part du principe qu’il s’agissait d’un auteur unique et a donc estimé qu’il n’y avait « plus de situation de danger ».
Les enquêteurs n’ont pour l’heure « pas connaissance d’une lettre de revendication », alors que les forces de l’ordre ont appelé l’opinion publique à éviter les spéculations.Une des législations les plus strictes d’Europe sur les armesSelon les informations de la chaîne publique Südwestrundfunk (SWR), l’université a demandé par mail à ses étudiants de ne pas se rendre sur le campus du quartier de Neuenheimer Feld pour le moment. Il n’y aurait cependant « plus de menace imminente », selon SWR.Ce site universitaire, sur la rive nord du fleuve Neckar, accueille notamment des facultés de sciences naturelles, des départements du centre hospitalier universitaire et le jardin botanique.La législation allemande sur la détention d’armes à feu a été renforcée après deux attaques perpétrées dans des écoles dans la ville d’Erfurt, dans l’est du pays, en avril 2002, et dans la ville de Winnenden, dans le sud-ouest, en mars 2009.
Désormais, le pays s’est doté d’une des lois les plus strictes d’Europe exigeant que toute personne âgée de moins de 25 ans passe un examen psychiatrique avant de demander un permis de port d’arme.