- La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation: c’est à dire que les Etats nouvellement indépendants doivent rembourser le cout des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.
- La confiscation automatique des réserves financiers nationales: c’est à dire que les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la banque de France. Ainsi la France garde les réserves financières de 14 pays africains depuis 1961: le Bénin, la Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Cote d’ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon. Ainsi la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrone et incomplète du fait qu’elle soit pilotée directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que CEDEAO ou la CEMAC. Ainsi du fait des conditions qui lient les banques des 14 pays des zones économiques et financières CFA, elles sont obligées de garder 65% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir ” les risques financiers”. En plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre, équivalent à 20% des recettes de l’Etat dans l’année budgétaire en cours, bien que le BEAC ou la BECEAO aient des possibilités de retraits supérieurs auprès du Trésor français. Ces retraits doivent faire d’abord l’objet de l’accord du Trésor. La décision finale revient donc au Trésor français qui a lui-même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne. En d’autres mots, 85% des réserves financières africaines sont déposées sur un compte d’opération contrôlé par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elles mêmes. Le pire est que les pays eux-mêmes savent même pas quelle est la part des réserves financières qui leur revient.
- Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays: la France a le droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: ” Je ne suis pas intéressée ”, que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
- Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offres publics: Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur les appels d’offres. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix ailleurs. En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises, tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics dont l’eau, l’électricité, le téléphone, le transports aérien, les ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agricultures.
- Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies: Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords défense » attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France et ont obligation de se fournir en équipements militaires avec la France.
- Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts: En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.
- L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation: Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créée. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.
- L’obligation d’utiliser le FRANC CFA: Bien que ce système ne soit pas partagé par l’Union européenne, les colonies françaises sont contraintes à utiliser exclusivement le FCFA.
- L’obligation d’envoyer en France un bilan annuel et un rapport d’Etat des réserves (pas de rapport,pas d’argent): C’est-à-dire que le directeur des banques centrales des ex-colonies présente le dit rapport lors des réunions annuelles des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la Banque de France et le Trésor français.
- Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays sauf autorisation de la France: La plupart de ces pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs simplement par le fait que la France leur interdisait toute autre alliance militaire.
- L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale: Plus d’un million de soldats africains ont combattus pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la Seconde guerre mondiale . Maintenant que la France est militairement liée à l’Union Européenne , à L’OTAN et aux États-unis, l’Afrique sera de facto engagée au côté de la France en cas de 3ème guerre mondiale. Chers compatriotes Africains, onze (11) accords sont toujours en vigueur entre la France et les 14 pays de la zone CFA, et aucun média Français ni leur soit-disant spécialistes de L’Afrique ne parleront jamais de ces sinistres accords qui ont été imposés aux pays Africains de la zone CFA.
Le Mali a réussi à se défaire de ses accords et peut désormais coopérer librement avec tous les pays de la planète sans demander l’autorisation à la France.