Les traits essentiels mis en évidence durant cet interview accordé à la France 24, la Rfi et France info; Emmanuel Macron le président français a souligné l’importance des sommets de Paris. D’après lui, il ne s’agit pas uniquement d’un sommet de plus pour sauver la planète des GES. Il y’a cette importante mobilisation des dirigeants venant de tous les continents. Aujourd’hui il est impossible de concilier la lutte contre la pauvreté, la lutte pour la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique, s’il n’y a pas déjà une certaine cohésion entre les nations. Actuellement, le monde est divisé en raison de la guerre en Ukraine et de l’agression russe. C’est le premier intérêt de ce sommet, la mobilisation. Le président Emmanuel Macron se réjouit à cet effet de la présence de plusieurs nations à Paris telles que le Brésil, la Chine, le Sud Afrique, le Sénégal, la Cote d’ivoire etc..
En second lieu, le sommet met en place des actions concrètes, des réalisations dans l’intérêt de tout le monde. La France a réalloué 40% de leurs droits de tirages spéciaux du FMI vers les pays les plus pauvres d’Afrique et il faut au moins 100 milliards d’euros pour la réattribution des DTS. Un fond pour la biodiversité ainsi que la préservation de la foret qui a pour vocation à atterrir à la cop a été également lancé durant ce sommet. ” Il y’a des choses très concrètes qui se font pendant ce sommet: la restructuration de la dette de la Zambie qui trainait depuis des années a été conclu avec l’intervention indispensable de la Chine, le Sénégal a conclu son accord de transition climatique” a ajouté le président français.
Emmanuel Macron rétorque après que l’exploitation du gaz au Sénégal a été abordée que le premier principe qui a été posé à l’ouverture de la conférence c’est de ne mettre personne en situation de choisir entre la pauvreté, le climat et la biodiversité. En effet, la France donne 2 milliards d’euros au Sénégal pour le renouvelable alors que le Sénégal est en pleine production de gaz. Cette somme allouée a été définie par certains comme une manière de faire renoncer au Sénégal l’exploitation de son gaz. Le président français affirme en contrepartie que ce financement vise à les aider à réduire leur émission de gaz tout en produisant. Car il est évident qu’un pays en plein développement a besoin de ses énergies fossiles pour créer de la richesse et produire de l’électricité. La priorité est de sortir les grands émergeants du charbon pour gagner la bataille du climat et de permettre aux pays du sud de se développer de la meilleure manière possible.
