

Un individu se faisant passer pour une femme sur le réseau social Facebook a utilisé cette fausse identité pour attirer des jeunes filles. Le fraudeur a fait la connaissance d’une élève en classe de terminale et lui a demandé d’envoyer des photos d’elle.
Ignorant les intentions réelles de la personne derrière ce profil fictif, la fille a envoyé ses photos à son prétendu(e) amie virtuelle. Cependant, l’imposteur a publié les images sur sa page Facebook.
Peu de temps après, le suspect a fait croire à la candidate au Baccalauréat que son cousin souhaitait la rencontrer. La victime a accepté de partager ses coordonnées, pensant toujours échanger avec une femme.
L’élève, domiciliée à Gandiaye, a été invitée à se rendre à Kaolack pour une rencontre avec le prétendu cousin de son amie virtuelle. Ainsi, elle a quitté Gandiaye pour se rendre au lieu du rendez-vous.
L’interlocuteur a demandé à la jeune femme de l’attendre à Kabatoki. Elle a été conduite dans une auberge par un conducteur de moto.
» I.Ndiaye m’a contrainte d’entrer de force dans une chambre où il a eu des relations sexuelles avec moi à deux reprises. Ensuite, je suis allée dans la salle de bain pour me laver. Il m’a surprise sur place et m’a filmée entièrement nue », a déclaré la victime aux enquêteurs de la Brigade de recherche de Kaolack.
Profitant d’un moment d’inattention de son ravisseur, l’élève de terminale a réussi à s’échapper. Cependant, son bourreau a continué de la faire chanter pour obtenir de nouveaux rapports sexuels en la menaçant de publier la vidéo intime sur les réseaux sociaux.
L’homme qui l’avait conduit à l’auberge sur sa moto profitait également de la frayeur de la jeune fille pour avancer ses intérêts personnels. Il a demandé une somme de 300 000 F CFA à l’élève de terminale pour supprimer les images obscènes.
Épuisée par les agissements du duo, la victime a déposé une plainte. Le major Nunez, commandant de cette unité d’élite de la gendarmerie nationale, a conseillé à la victime d’organiser un rendez-vous avec son agresseur.
Pris au piège , le chanteur ainsi que son complice ont été arrêtés.