Cinq ans de prison ferme. C’est la peine qu’encourt Barthélemy Dias, dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf survenu au cours de l’attaque mortelle perpétrée contre la mairie de Mermoz Sacré-Coeur, en décembre 2011.
Le procureur a requis cette peine contre l’actuel maire de Dakar, pour “coups et blessures mortels, coups et blessures volontaires et détention d’arme illégale sans autorisation”.
Le représentant du parquet a, en effet, écarté les faits de légitime défense car, dit-il, les assaillants blessés lors de ces échauffourées étaient en position de fuite, d’où le fait que le défunt Ndiaga Diouf a été atteint par balles en position postérieur.
Pour sa part, la partie civile confirme que l’arme qui a tué Ndiaga Diouf ne pouvait être que celle que détenait Barthélemy Dias. Elle demande une somme de 150 millions F Cfa, en guise de dommages et intérêts.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont demandé au tribunal d’acquitter leur client. “Une vérité policière n’est pas une vérité judiciaire. Et que les balles qui ont tué Ndiaga Diouf ne proviennent pas de l’arme que détenait Barthélemy Dias”, ont-ils notamment précisé. Ils ont également contesté les 150 millions réclamés par la partie civile.
Barthélemy Dias a été condamné, en février 2017, en première instance, à 2 ans de prison dont 6 mois ferme. L’audience se poursuit…
Source : Seneweb