- La rumeur s’est propagée comme une traînée de poudre. Mais elle est fausse. Sur les réseaux sociaux, plusieurs posts font état d’un policier qui serait brûlé vif, en représailles à la mort du jeune (20 ans) tué lors des manifestations de ce jeudi, à Bignona (région de Ziguinchor).
Il faut noter déjà qu’il n’y a pas d’éléments de police sur le terrain à Bignona, le maintien de l’ordre y est assuré par la gendarmerie, renforcée par l’armée de la zone sud.
Selon le préfet de Bignona, Babacar Ndiaye, que nous avons joint au téléphone, il s’agit d’un ASP (agent de la sécurité de proximité, en appoint aux forces de l’ordre) qui a été appréhendé par des manifestants. Ces derniers n’ont pas hésité à l’asperger d’essence, sauf qu’il a miraculeusement échappé à ses ravisseurs avant de se sauver.