Un peu plus tôt, une source de sécurité avait fait état de huit morts. Les renforts composés de gendarmes et militaires qui venaient en soutien sont tombés dans une embuscade. Quelques minutes après leur départ, à une trentaine de kilomètres de Fada N’Gourma, le véhicule de tête a sauté sur un engin explosif improvisé. La mine artisanale était placée sur la voie bitumée. « L’engin explosif était placé dans un nid-de-poule de sorte qu’il ne soit pas visible par les renforts », confie une source sécuritaire. Sur place, deux morts ont été enregistrées suite à l’explosion du véhicule. Plusieurs blessés succomberont plus tard, portant à sept le nombre de décès. L’équipe d’intervention était uniquement composée de gendarmes et militaires.
Il s’agit du plus lourd bilan enregistré dans cette partie du pays depuis la recrudescence des attaques en avril 2015
Lors de cette opération – qui s’est achevée il y a 48 heures – plusieurs présumés terroristes auraient été « neutralisés », des dizaines de suspects interpellés et du matériel saisi. Selon une source, il y a eu parfois de violents accrochages entre les forces burkinabè et des présumés terroristes.
Il s’agit de la deuxième attaque dans cette région en quelques semaines. ( Source Rfi)