CM 2018 : L’équipe tunisienne en quelques mots…

L’équipe tunisienne en quelques mots

Pour les Aigles de Carthage, qui n’ont plus participé à une phase finale de Coupe du monde depuis 12 ans, l’enjeu principal lors de ce premier tour sera de ne pas terminer derniers du groupe G. Pour cela, les joueurs de Nabil Maaloul, qui a succédé il y a un an à Henryk Kasperczak, devront impérativement s’imposer face au Panama, qui occupe la 55e place au classement Fifa. Des victoires contre l’Angleterre ou la Belgique étant pour le moins improbables.

Malheureusement, les Tunisiens ne pourront pas compter sur leur attaquant vedette Youssef Msakni, le buteur du club qatari du Lekhwiya, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou. Un coup dur pour la sélection qui va devoir confier ses responsabilités offensives au Rennais Wahbi Khazri et au Dijonnais Naïm Sliti. Il s’agit là du principal problème que devra régler le sélectionneur. Depuis la blessure de son joueur vedette, Maaloul s’emploie à soigner le moral de ses joueurs, abattus par ce forfait. L’ancien entraîneur de l’Espérance de Tunis ne veut pas que le doute s’installe et multiplie les interventions dans les journaux ou sur les plateaux télé afin de rassurer son groupe et les onze millions de supporters tunisiens.

 

Après quinze saisons passées à défendre les couleurs de l’Etoile Sportive du Sahel, Aymen Mathlouthi, le gardien de but des Aigles de Carthage, a décidé d’aller monnayer son talent à Al-Batin, en Arabie Saoudite. Sur le continent africain, le joueur a tout gagné. De la Ligue des champions à la Coupe de la CAF en passant par le Championnat et la Coupe de Tunisie à plusieurs reprises. Son seul regret concernait la Coupe du monde. Une compétition à laquelle il n’a jamais participé. «J’en rêvais, j’en faisais même une fixation. Avant notre qualification, j’étais prêt à échanger mes deux titres de champion d’Afrique pour connaitre ce bonheur. Maintenant, j’y suis…» Capitaine des Aigles de Carthage, «c’est autant de fierté que de responsabilités», Aymen Mathlouthi, bientôt 34 ans, sait qu’il n’aura pas droit à l’erreur pour le dernier grand rendez-vous sportif de sa vie. Avec L’Equipe

 

 

Author: Ibrahima MBOUP