Le Comité a considéré que l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) du 23 mars 2015, qui a condamné Karim Wade à un emprisonnement et une amende, tous deux extravagants, « viole l’article 14.5 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, signé et ratifié par le Sénégal », selon ces avocats.
Ils ont déclaré que “cet article ouvre à toute personne déclarée coupable d’une infraction, le droit de faire réexaminer la déclaration de sa culpabilité et sa condamnation par une juridiction supérieure“. De ce fait, “c’est une obligation impérative pour les États“.
Pour la candidature de Karim Wade à la Présidentielle, « les avocats révèlent que les autorités sénégalaises ne pourront plus invoquer cet arrêt pour s’opposer à l’inscription sur les listes électorales de Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019. Le prétexte invoqué pour interdire à Karim Wade de participer à cette élection, vole (donc) en éclats ».
AvecPressafrik