Ce n’est plus un secret. Guillaume Soro a décidé d’aller à la conquête du pouvoir. La vérité sur ce qui l’oppose au président de la République, Alassane Ouattara est désormais sue. Le chef du Parlement ivoirien est bel et bien intéressé par le fauteuil de l’Exécutif. Siège duquel il a été plus ou moins éloigné par le chef de l’Etat, depuis le vote de la Constitution de 2016 instituant la Troisième République.
« Depuis deux ans, depuis mai 2017, je me suis préparé à cette éventualité. Je suis soulagé, parce que vous ne pouvez pas comprendre le poids du fardeau que je ressentais sur mes épaules » a-t-il dit.
Et Guillaume Soro de prévenir ceux qui pourrait être dans sa ligne dans le cadre de ses offensives futures. « Je n’aurai plus à être astreint au devoir de réserve ».
Ses prochaines batailles, il n’en fait plus un mystère. « Quand certaines personnes vous font confiance pour, un jour, prétendre diriger le pays, vous ne souhaitez pas le voir détruit. Donc, vous vous sacrifiez pour le pays », pointe-t-il pour justifier sa démission de son poste « confortable » à la tête du Parlement ivoirien. Une démission qui sonne l’heure de sa nouvelle ambition. Celle de la conquête du fauteuil occupé par celui qui l’a contraint à quitter son rang de président de l’Assemblée nationale et ex-dauphin constitutionnel. « Ma vie politique ne fait que commencer. C’est le début, on n’a rien fait encore », ironise l’ancien dirigeant de la Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (Fesci). Qui se montre plus précise et sans fioriture : « Aujourd’hui, je vais rendre le tabouret et je vais aller chercher le fauteuil pour m’asseoir dedans. Ce sera plus confortable d’être assis dans le fauteuil »,