Dans le classement des dix pays dans le monde ayant les taux de fécondité les plus élevés neuf sont africains. Ce qui fait de l’Afrique, championne de la fécondité.
Une étude mondiale a révélé dernièrement que le taux de fécondité dans le monde a considérablement baissé.
A l’exception des autres continents où le taux est passé de 4,7 en 1950 à 2,4 en 2018, l’Afrique ne chôme pas du tout.
Dans le classement des dix pays ayant les taux de fécondité les plus élevés neuf sont africains. Niger: 7,1 – Tchad : 6,7 – Somalie: 6,1 – Mali: 6 – Sud Soudan: 5,9 -Burkina Faso: 5,4 – Burundi : 5,3 – Ouganda: 5,2 – Angola : 5,1.
L’écart du taux de fécondité entre l’Europe et l’Afrique est énorme. En Afrique on compte en moyenne 7,1 tandis qu’en Europe il y a 1,7 enfant par femme.
Les États développés présentent de moins en moins de naissance pour maintenir la taille de la population. Cela s’explique par le nombre élevé de femmes intellectuelles et travailleuses. Ce qui n’était pas le cas autrefois.
Quels impacts à l’avenir ?
D’après l’étude publiée dans le journal The Lancet, les chercheurs ont déclaré que cela aurait des conséquences profondes pour les sociétés avec “plus de grands-parents que de petits-enfants”.
Des solutions idoines
L’étude indique que les pays touchés par le non renouvellement des générations devront envisager d’augmenter le recours à l’immigration.
Sans immigration, le vieillissement gagnera du terrain et favorisera la diminution de leur population. L’autre solution serait de mettre en place des politiques natalistes mais elles sont souvent un échec.