Privés de trophée depuis un demi-siècle, les Anglais ont écarté de courageux Danois (2–1 après prolongation) mercredi en demi-finale à Londres, faisant chavirer leur stade de Wembley. Ils tenteront dimanche, face aux Italiens, d’écrire une nouvelle page de leur histoire.
Cinquante-cinq ans après le triomphe anglais au Mondial-1966, les Three Lions disputeront enfin une finale d’un tournoi majeur, à nouveau à Wembley, après des années de disette et de désillusions. Les Anglais ont obtenu leur billet en éliminant, mercredi 7 Juillet, les Danois sur le score de 2 à 1. Ils seront opposés dimanche à la sélection italienne pour tenter de remporter le trophée européen.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a assisté à la rencontre, a souligné la “fantastique performance de l’équipe de Gareth Southgate”, qui a joué “de tout son cœur”. “Désormais la finale. Ramenons-la à la maison”, a-t-il poursuivi sur Twitter.
Même satisfaction des supporters, qui ont célébré cette victoire par dizaines dans les rues de Londres et de Manchester notamment. Plusieurs journaux britanniques ont fait un jeu de mot avec “Final” (finale) et “Finally” (enfin). “L’Angleterre écrit l’histoire”, titre The Times, tandis que le tabloïd The Sun évoque ce qui est “probablement le meilleur sentiment au monde” et le Daily Star, “le plus grand rêve de tous les temps”.
Un arbitrage contesté
Dans un match très intense, un penalty discutable transformé en deux temps par le capitaine Harry Kane (104e) a libéré les Anglais, qui avaient été poussés jusqu’en prolongation après un coup franc splendide de Mikkel Damsgaard (30e) et une égalisation contre son camp du capitaine danois Simon Kjaer (39e).
La déception danoise
Le sortilège est peut-être levé pour les Anglais, qui passent enfin le cap des demi-finales où ils avaient toujours échoué depuis 1966, aussi bien en Coupe du monde (1990 et 2018), qu’à l’Euro (1968 et 1996) ou même en Ligue des nations (2019).
Une première finale Angleterre – Italie
Et l’on peut s’attendre à la même ferveur dimanche à Wembley pour la finale contre l’Italie, malgré le contexte sanitaire toujours morose et les restrictions de circulation des supporters, dans un contexte de propagation du très contagieux variant Delta.