Confrontation Adji Sarr-Ousmane Sonko aujourd’hui mardi 6 décembre à 11 heures. Un tournant dans le dossier présumé de viol qui tient en haleine le Sénégal depuis 2021.
Des accusations de viols rejetées par le leader du parti des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les Patriotes). Et seul le doyen des juges, à l’issue de ce face-to-face, pourra légiférer, en toute indépendance.
Le juge-instructeur accueille ce mardi dans son bureau les deux protagonistes. Une confrontation qui doit décider du sort de cette affaire.Les Sénégalais espèrent aussi être fixés au sujet de ce dossier présumé de viol, ayant provoqué 14 pertes en vies humaines, de nombreux blessés et autres dégâts matériels.
En tout cas, toutes les parties de l’affaire ont toujours réaffirmé leur volonté d’en finir.En attendant, l’opposant farouche au régime de Macky Sall, et ancien député nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un complot tramé par ses adversaires politiques
.Va-t-il répondre aux accusations de la masseuse prête à déballer ? Aux questions du magistrat ? Lors de son audition au fond le 3 novembre dernier, Ousmane Sonko n’avait pas répondu aux questions du Doyen des juges aux présumés rapports sexuels avec Adji Sarr.
Occasion pour le magistrat, face aux protagonistes, de trier toutes les pièces du puzzle du salon Sweet Beauty. Afin de se faire une idée sur l’existence (viols) ou l’inexistence des faits (cabale politique).Par ailleurs, ses avocats s’inquiètent aussi de la non-audition de certaines personnes (Mamour Diallo, ex procureur et d’autres) citées dans le dossier.
.Adji Sarr qui a confirmé les faits, la propriétaire du salon de massage, Khady Ndiaye, Sidy Ahmed Mbaye, celui qui a conduit la masseuse à l’hôpital, et d’autres personnes, ont été déjà auditionnés par le magistrat instructeur.Le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, a été accusé par la masseuse Adji Sarr pour viols et menace de mort, fin 2020. Il a été placé sous contrôle judiciaire, en mars 2021, pour troubles à l’ordre public.