Dans un communiqué reçu à Dakarevent la section Sames de l’Anacmu fustige la gestion de leur directeur général et liste une panoplie de ‘’dysfonctionnements graves constatés dans ladite agence. Selon les médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes, “le directeur général de l’Anacmu a détérioré les conditions de travail dans notre institution à travers un déménagement hasardeux dont personne ne connait l’utilité, un nouveau recrutement de personnels dont lui seul comprend leur rôle dans l’agence et une augmentation de salaire pour une certaine catégorie. Ceci contraste avec son aveu sur le faible niveau de rémunération du corps des médecins”.
Au même moment, ajoutent les syndicalistes, “il refuse de payer l’Indemnité de Représentation Médicale (IRM) octroyée par le décret N°2018-1411 du 1er Août 2018 au corps des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes de la fonction publique et assimilés, en prenant comme prétexte l’avis du Conseil de Surveillance. Or, selon le principe de la hiérarchie des normes en droit, un Conseil de Surveillance, institué par décret, ne peut s’opposer à l’application d’un décret présidentiel”.
Face à cela, le Sames-Anacmu, “saisira le Bureau exécutif national du syndicat pour donner à cette lutte l’ampleur et la force qui sera à la hauteur de l’entêtement de la Direction générale de l’agence à ne pas appliquer cette indemnité. Ainsi, le directeur général de l’Anacmu portera, à lui seul, la responsabilité de toutes les perturbations qui découleront de cette situation d’injustice”. Car, “cette situation qui a sapé le moral des travailleurs, est en train d’impacter négativement sur la performance et la productivité de l’Anacmu”.
Toutefois, le Sames-Anacmu attire “l’attention du président de la République sur ces manquements qui pourraient annihiler les gros efforts qu’il a consenti pour l’extension de la Couverture du risque maladie au bénéfice du peuple sénégalais”