En Guinée, la période de transition ira au-delà du 31 décembre. Un glissement aux antipodes de l’engagement pris devant la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest, mais assumé par le pouvoir.
Les autorités guinéennes justifient leur décision par les contraintes liées à l’exécution de la charte de transition. La machine serait encore à la phase de la “refondation” de l’Etat.
La mise en œuvre des différentes étapes nécessiterait en filigrane du temps. Et le pouvoir y met un point d’honneur, faisant quasiment fi des délais. Pour les responsables guinéens, la mise en place des conditions de stabilité durable, c’est le plus important.
En attendant, le calendrier vers un retour des civils au pouvoir semble avoir été rangé dans les tiroirs. Le référendum pour la nouvelle constitution se fait toujours attendre. Alors que le vote de la nouvelle loi fondamentale conditionne la tenue de l’élection présidentielle initialement prévue en 2025.