Le fonio, une culture ancestrale en Afrique est une source de protéines végétales. Il est riche en fibres, en nutriments antioxydant tels que le zinc et le cuivre etc. Mieux encore, le fonio est une céréale sans gluten. S’il est donc bien développé et valorisé, les populations du Sahel pourront moins ressentir les problèmes liés à la pauvreté et à la famine.
D’ailleurs, pour atteindre un tel objectif, SOS Sahel, s’engage à apporter un soutien matériel et financier à 1200 producteurs et productrices de Tamba, Kédougou et de Kolda. Selon Rémi Hémeryck, délégué général de SOS SAHEL « le fonio a une grande valeur alimentaire qui contribue à la qualité des systèmes alimentaires pour l’ensemble des populations ouest africaines. Il y a un moyen de le valoriser et c’est ce que fait Sos Sahel et ses partenaires pour améliorer les conditions de production des producteurs mais aussi former et professionnaliser 1200 producteurs ».
Une démarche qui a pour but de structurer la chaîne de transformation et de commercialisation par la création de centres de services agricoles. L’accès à des formations techniques ou encore une meilleure structuration des producteurs et productrices sont également des priorités pour Sos Sahel.
Une initiative longtemps attendue par les producteurs qui sont prêts à se mobiliser pour réaliser les grands défis de la culture du fonio. « Les conditions de production ont toujours été difficiles. Nous sommes très contents de l’apport de Sos Sahel. Nous avons besoin de machines, de tracteurs et de main d’œuvre pour que la production soit plus grande et facile à réaliser », a précisé Khadidiatou Diallo, transformatrice de céréales locales.
Avant d’ajouter que le fonio est une céréale très importante pour la souveraineté alimentaire. « Le fonio ressemble a du couscous. Il est consommé comme le riz et nous faisons du thiakry à base de fonio ».
Pour rappel, depuis 45 ans, Sos Sahel développe des solutions durables afin de répondre aux défis majeurs de la région sahélienne.