Après l’annonce de la victoire historique du Rassemblement national avec plus de 31 % aux élections européennes du 9 juin, le président Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, en vertu de l’article 12 de la Constitution, entraînant la tenue de législatives anticipées.
À l’issue des deux tours de scrutin les 30 juin et 7 juillet, un scénario inédit se déroule en France. Le Rassemblement national, pourtant annoncé majoritaire à l’issue du premier tour, a récolté 143 sièges, bien loin des projections et spéculations. Le parti d’extrême droite se retrouve en troisième position derrière le Nouveau Front populaire, qui créé la surprise d’arriver en tête avec 182 députés. Quant au camp présidentiel Ensemble, il est parvenu à avoir 168 députés.
Aucune majorité absolue n’est donc possible à l’Assemblée nationale. Coalition, accords au cas par cas, recours au 49.3… une période d’incertitude s’annonce pour le futur Premier ministre. En attendant, c’est le sortant Gabriel Attal qui a été chargé par le président Macron “d’assurer la stabilité du pays” pour une période indéterminée mais surtout à l’approche des JO de Paris (26 juillet – 11 août).
Source:.France24