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Pour l’avocat français de Ousmane Sonko, ces violences ont été supervisées par le président sénégalais et son premier ministre. De ce fait, une demande d’enquête est soumise à la Cour pénale internationale (CPI) sachant que 50 personnes ont perdu la vie durant cette période. Une plainte a été déposée en parallèle pour » crime contre l’humanité ». Ces procédures visent également le commandant général de la gendarmerie.
La loi oblige à la CPI que tout type d’information qui lui a été soumise doit être traitée afin d’en vérifier la véracité. La CPI doit mener une enquête afin de mesurer la gravité du crime et si la justice doit intervenir car la priorité de la CPI est d’assurer la justice et la sécurité de la population et non la mettre en danger.
Le mouvement F24 confie le dossier à Aliou Sané, coordinateur du mouvement Yen A Marre, chargé de rassembler les preuves qui seront ensuite remises à la CPI. Le mouvement F24 rappelle également la détention prolongée des jeunes dans des conditions inconfortables dans les prisons et de lever le blocus chez Ousmane Sonko.