Le Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) a réagi aux conclusions du dernier sommet de la Cédéao, tenu le 15 décembre à Abuja, au Nigeria.
L’AES qui accuse par ailleurs la France, ancienne puissance coloniale, d’être à l’origine de la décision de l’instance rejettent ces conclusions.
Au Mali, Hamidou Doumbia, secrétaire politique du parti Yelema, déplore les tensions actuelles entre le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Cédéao .
Il estime qu’il est possible pour ces pays de rester dans l’AES tout en maintenant leur appartenance à l’organisation sous-régionale.
« L’Alliance des États du Sahel n’est pas incompatible avec une appartenance à la Cédéao. À mon avis, il faut travailler à décrisper les relations avec notre organisation communautaire, qui reste la communauté économique régionale la plus aboutie de l’Union africaine« , assure-t-il.