Baraquement, bataille, ces mots appartiennent au champ lexical de la guerre, confrontation, combat, terrain, pied de guerre, combat, cessez-le feu, croisade… le vocabulaire guerrier envahit le champ politique et préoccupe les Sénégalais.
Sur la ligne de front, les coalitions Yawwi Askan Wi (opposition) et Benno Bokk Yaakaar (pouvoir). Qui, dans leurs prises de positions, sont prêtes à en découdre.
La tension politique et sociale ne faiblit point avant la campagne électorale et le verdict des urnes, au soir du 31 juillet prochain.
Ce regain de tension, d’incertitude du lendemain pourrait charrier de graves conséquences.Sages décriésEn causes, cette décision du Conseil constitutionnel qui a invalidé la liste des titulaires au scrutin national de la liste de YAW et mis en lieu et place la liste de ses suppléants et fait écoper à BBY une liste de titulaires sans suppléants.
Ailleurs, des coalitions ont vu leurs listes annulées. Sans compter le binôme, parité-parrainage, qui ajoute de l’huile au feu et le communiqué polémique du gouverneur de Dakar, sur la propagande déguisée, s’appuyant sur l’article L61, et anticipant sur l’interdiction de la manif de YAW du 17 juin prochain.
CohabitationL’enjeu qui attise appétit du pouvoir et crainte de le perdre, c’est que pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, il est envisagé une cohabitation à l’Assemblée nationale…
Ce changement de nature juridique ou de posture des candidats non codifié par les lois et règlements du pays, dit-on, ou ces erreurs matérielles dans la confection des listes, risquent de précipiter le Sénégal dans le gouffre.