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La dernière secousse dans cette affaire découle des allégations faites par le président de l’association des lutteurs, Ibrahima Dione, également connu sous le nom de Gris Bordeaux, qui a accusé Mamadou Ngom Niang de falsification de documents, notamment en créant une décharge (un document attestant de la réception de fonds) et en falsifiant une signature. Dage a admis avoir établi une fausse décharge pour tenter de se disculper devant les vérificateurs de la Cour des comptes (institution gouvernementale chargée de surveiller les finances publiques).
De plus, Il a admis que le lutteur a réellement reçu 15 millions de francs, bien que la décharge mentionne seulement 10 millions. Cela signifie que les documents officiels étaient incorrects ou falsifiés pour masquer la véritable transaction.
Une révélation encore plus choquante est venue de la défense de Mamadou Ngom Niang lors de son interrogatoire par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles. En effet, après avoir avoué sa participation à des actes répréhensibles et admis sa culpabilité; il a impliqué son propre ministre, Matar Bâ, dans l’affaire, en suggérant que les ordres venaient de lui ou qu’il était complice de ses actions.
En résumé, cette affaire concerne des allégations de falsification de documents et de détournement de fonds liés à la gestion des fonds Covid-19 au ministère des Sports, avec des aveux du directeur de l’administration générale et de l’équipement impliquant son ministre de tutelle. L’ancien ministre des Sports n’a pas encore été interrogé dans cette affaire.