D’abord se débarrasser de ceux deux plus crédibles adversaires politiques A savoir Karim Wade et Khalifa Sall. Tous les deux ont vu leur prétention présidentielle finir en eau de boudin, n’en déplaise à leurs partisans.
L’abaissement de la caution à la présidentielle aura le don d’occasionner une floraison des candidatures. Ainsi, le parrainage aidant, le pouvoir va déployer une stratégie d’asséchement du bassin de citoyens pouvant éventuellement parrainer d’autres prétendants assez crédibles du fauteuil présidentiel.
D’ailleurs, l’option déclinée par le président Sall est de dépasser les 65.000 signatures exigées. Ainsi si l’on en croit certains responsables apèristes leur « objectif est de convaincre plus de trois millions d’électeurs potentiels pour parrainer non seulement la candidature du Chef de l’Etat mais garantir sa réélection »
Ensuite la signature risque d’être le talon d’Achille des candidats surtout de l’opposition qui vont à la pêche de ce sésame. Outre le fait que bon nombre de sénégalais ne savent pas signer. A cette donne, s’ajoute le fait de devoir recueillir 2 mille signatures dans 7 régions différentes du pays si l’on sait les partis n’ont pas la même forme représentativité au niveau de ces districts.
A cela s’ajoute la lancinante problématique du dépôt des candidatures au niveau du conseil constitutionnel. Sur le comment va se faire le dépôt de la version électronique des signatures : la loi reste muette à ce sujet.
Finalement, le parrainage peut se révélé un piège de la Majorité bien décidé à écarter certains empêcheurs de tourner en rond. Suivez mon regard…
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