

À la date du dimanche 18, le marché national a enregistré 540 000 têtes contre 529 000 à la même période l’année dernière, soit un surplus de 18 000 bêtes. Et dans le lot, on compte 157 000 sujets importés contre 160 000 à la même époque en 2022.
Le bémol, c’est Dakar avec sa demande de 260 000 moutons. Dans la capitale, le marché est pour le moment déficitaire. «On a recensé à la date d’hier (avant-hier) 184 244 sujets contre environ 223 000 têtes à la même date l’année dernière, ce qui fait un gap de près de 39 000 sujets», informe le directeur de l’Élevage, Dame Sow, qui a fait le point dans L’Observateur de ce mardi.
Ce dernier invoque trois facteurs pour expliquer ce déficit. Les incertitudes liées au climat politique constituent le premier élément. «Les opérateurs sont rationnels ; ils ne prendront pas le risque d’acheminer leurs moutons dans des zones pas sûres», analyse le directeur de l’Élevage.
Faut-il pour autant s’affoler ? Dame Sow se veut rassurant : «Ils (les éleveurs) sont en position d’attente pour y voir clair. Mais avec ce calme, nous enregistrons petit à petit des débarquements dans les points de vente. Nous commençons à avoir une légère résorption du gap pour le département de Dakar.»