Un petit village de la côte sud néo-zélandaise envisage de mettre en place un plan radical pour protéger ses animaux sauvages: éradiquer les chats domestiques. L’idée est simple: les habitants d’Omaui auraient l’obligation de stériliser, de pucer et d’enregistrer leur minet. Ensuite, à la mort de l’animal, son propriétaire n’aurait pas le droit de prendre un nouveau compagnon, rapporte «The Guardian».
«Nous ne détestons pas les chats. Mais nous aimerions responsabiliser les détenteurs d’animaux domestiques et les chats n’ont pas leur place ici», explique John Collins, membre de l’organisation de protection des terres d’Omaui. Selon Ali Meade, responsable des opérations de biosécurité au sein de la commune, si ce plan était approuvé, les progrès pour l’environnement et les oiseaux de la région seraient considérables.
L’idée, cependant, est loin de faire l’unanimité et une habitante a lancé une pétition pour contrer le projet. Nico Jarvis affirme en effet que ses trois minets lui apportent une aide salvatrice contre l’invasion de bêtes en tout genre. Elle dénonce un projet trop radical: «Il ne s’agit même pas de contrôler la capacité des gens à avoir un chat. Il s’agit de le leur interdire», déplore-t-elle.