C’est assurément dans une colère noire que Donald trump a réagi aux nouvelles révélations du New York Times. Le média a ouvert une enquête en association avec des anciens dirigeants du FBI, chose que le président américain dénonce avec véhémence.
Le président américain Donald Trump a assuré lundi n’avoir « jamais travaillé pour la Russie » après les révélations du New York Times sur l’ouverture en 2017 d’une enquête de la police fédérale (FBI) visant à déterminer s’il travaillait pour le compte de Moscou.
«Wow, je viens d’apprendre dans le défaillant New York Times que les anciens dirigeants corrompus du FBI, presque tous limogés ou forcés à quitter l’agence pour de très mauvaises raisons, ont ouvert une enquête sur moi, sans aucune raison ni preuve, quand j’ai viré ce menteur de James Comey, une vraie ordure!». Ces propos de Donald Trump interviennent à la suite d’une enquête ouverte par d’anciens dirigeants du FBI aidés par le New York Times.
Le président américain prend mal le fait que des dirigeants du FBI qu’il a limogés ou forcés à quitter l’institution pour des manquements graves viennent à ouvrir une enquête contre lui.
Samedi, dans une série de messages publiés sur twitter, le successeur de Barack Obama a dénoncé l’enquête ouverte contre lui. Une enquête qui devrait permettre de savoir si son équipe de campagne a bénéficié du soutien de la Russie à l’occasion de l’élection présidentielle américaine en 2016.
Selon le New York Times, l’investigation menée par le FBI comportait un volet de contre-espionnage et un volet criminel, à la suite du limogeage de son directeur; James Comey, quelques mois seulement après la prise du pouvoir du nouveau président. Il s’agit de savoir si Trump a consciemment ou non favoriser l’ingérence de la Russie dans les affaires américaines.
«Le FBI était en pleine tourmente (…) en raison de la mauvaise gestion de Comey à sa tête», a écrit Donald Trump sur twitter, ajoutant que james Comey “était un flic véreux”
De son côté, la Russie a toujours nié les allégations lui prêtant un rôle dans l’élection présidentielle de 2016 aux Etats Unis.
Les discussions de Trump avec Poutine
Les deux dirigeants se sont rencontrés à cinq reprises depuis l’investiture de Donald Trump, dont deux fois en tête-à-tête. Le Washington Post a révélé samedi qu’il n’existait aucun compte-rendu détaillé de leurs discussions. À l’issue d’un de ces entretiens, à Hambourg en juillet 2017, l’Américain aurait même pris possession des notes de son interprète, lui demandant de ne pas partager la teneur de la conversation, écrit le quotidien.