Interrogée sur le trafic présumé de passeports diplomatiques, Me Aissata Tall Sall évoquait des “hypothèses de trafic”.
En clair, la ministre des Affaires étrangères avait tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs de la Dic.
Alors que l’enquête a révélé de graves «dysfonctionnements» et des «négligences».
D’après Libération, il s’agit bien d’un trafic de vrais passeports diplomatiques délivrés sur la base de faux documents, sans vérifications.
Pis, les fonds de dossiers de demande des passeports en cause ne se trouvent pas aux Affaires étrangères, selon le Pv de synthèse de la Dic.
Condé s’est rendu lui-même à plusieurs reprises aux Affaires étrangères pour accompagner les «épouses» et les «enfants» des deux députés lors de la prise d’empreinte.
Les passeports diplomatiques ont été confectionnés sans la présentation d’une carte nationale d’identité valide.