Officialisée par les Nations unies en 1977, la Journée internationale pour les droits des femmes est, chaque 8 mars, l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes dans le monde. Cette journée internationale, dit-on, met en exergue la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
La journée internationale magnifie les luttes féministes menées sur les continents européen et américain, au Sénégal, il y a énormément de la matière, des références pour se mouvoir. Si ladite journée n’existait pas, elle aurait été créée au pays de Cocc Barma pour célébrer ses femmes.
Celles de Nder au Waaalo, Aline Sitoé Diatta ou la “Reine de Kabrousse”, une résistante de la Casamance contre la colonisation française, parmi tant d’autres milliers qui ont payé un lourd tribut, pourraient être offertes au monde pour célébrer la femme, à partir du Sénégal.
Cette journée offre aussi l’occasion de faire le bilan des avancées dans l’agenda de la promotion et de la protection des droits des femmes sénégalaises. Que peut-on en tirer de ces références pour s’identifier, pour s’inspirer en perspective des joutes électorales, des joutes sociales et économiques, les femmes du Walao, Ndieumbeut Mbodj, Ndatté Yalla, Fatim Mbodj (qui ont arraché le pouvoir), Aline Sitoé Diatta et bien d’autres.