72 heures après la découverte du corps sans vie de l’étudiante Seynabou Ka Diallo, aux alentours de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, l’enquête suit son cours dans la plus grande discrétion.
De nouveaux éléments sont versés à l’enquête de ce crime qui défraie la chronique. Les enquêteurs de la Brigade de Diama privilégient la piste d’un homicide volontaire. Leurs soupçons pèseraient sur le copain de Seynabou Ka Diallo, cette étudiante en Licence 1 à l’Ufr des Sciences agronomiques de l’aquaculture et des technologies alimentaires (S2ATA).
Selon des sources de L’Observateur, l’étudiante aurait reçu un appel téléphonique de son copain le mercredi, jour de sa disparition. En inspectant les lieux du drame, les enquêteurs ont relevé des traces de lutte et constaté des coups que l’étudiante aurait reçus au visage. De graves blessures ont également été notées sur l’un des bras et le cou de l’étudiante. Elle aurait été tuée suite à une asphyxie mécanique.
La dépouille de la défunte étudiante a été envoyée à Dakar pour autopsie. A noter que la thèse du viol a été confirmée par des analyses gynécologiques, commanditées par le procureur de la République de Saint-Louis. Les résultats ont été formels, la défunte a été violée avant d’être tuée.
Le téléphone de la défunte reste introuvable, et pour l’instant, aucune arrestation n’a été effectuée.
Ce lundi, une marche silencieuse a été tenue à l’UGB, en la mémoire de Seynabou Ka Diallo.