Khalifa Sall, qui a déjà passé plus de deux ans derrière les barreaux dans l’affaire de la Caisse d’avance, a réglé une amende de 5 millions de francs CFA la semaine dernière. Ce paiement est interprété comme un signe clair de sa volonté de se porter candidat à la présidence, malgré les défis juridiques qui se dressent sur son chemin.
Cette décision pourrait jouer un rôle clé dans la validation de son dossier de candidature. En effet, sans preuve de régularisation fiscale, le Conseil constitutionnel pourrait rejeter sa candidature. Cette situation soulève également des questions sur la position de Karim Wade, actuellement en exil au Qatar, dont la situation juridique est bien plus complexe.
Khalifa Sall semble donc prendre des mesures proactives pour mettre en ordre ses affaires et s’assurer que son nom figure parmi les candidats aux élections présidentielles de 2024. La régularisation fiscale est un élément crucial de cette démarche, démontrant sa détermination à concourir pour la plus haute fonction de l’État. Les observateurs politiques surveilleront de près les développements ultérieurs de cette histoire.
