La faim reste l’un des défis les plus urgents et les plus persistants en Afrique, affectant des millions de vies à travers le continent.
Malgré ses vastes ressources naturelles et son potentiel agricole, l’Afrique est confrontée à un taux de faim élevé, dû à une interaction complexe de facteurs tels que les conflits, le changement climatique, la pauvreté et la faiblesse de la gouvernance.
Selon les données de l’Indice de la faim dans le monde pour 2024, les pays d’Afrique subsaharienne dominent l’indice, car plus d’un cinquième de la population est sous-alimentée.
La faim a de profondes répercussions sur les individus, les familles et les sociétés car elle affaiblit la productivité économique, les personnes sous-alimentées ayant du mal à travailler efficacement, renforçant ainsi les cycles de pauvreté.
Les enfants sont également touchés négativement, car la malnutrition nuit à leur croissance physique et à leur développement cognitif, entravant ainsi leur potentiel futur.
L’indice de la faim dans le monde repose sur trois dimensions : l’insuffisance de l’approvisionnement alimentaire (sous-alimentation), la sous-nutrition infantile (émaciation infantile, retard de croissance infantile) et la mortalité infantile (taux de mortalité des moins de cinq ans).