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« Tous les examens de la session normale ont été faits et les délibérations et résultats disponibles sur les blogs des différents départements. Les sessions de rattrapages sont prévues dans les prochains jours ». Cette affirmation est du Doyen de la Faculté des Lettres et sciences humaines, Pr Alioune Badara Kandji qui a fait le point sur cette question hier, à l’occasion du traditionnel pot de rentrée de la faculté.
Ce qui fait dire à Kandji que la faculté est en train de remonter la pente et de rattraper progressivement le temps perdu. « C’est donc un réel plaisir pour moi d’être le Doyen, plutôt un membre de cette famille qui a su faire preuve de résilience », a ajouté le Doyen. Il salue ainsi les efforts consentis par toutes les composantes et la solidarité dont elles ont fait montre pour arriver à ce résultat malgré les défis.
L’évènement a été aussi une occasion pour exposer les résultats de la Faculté au concours du Cames. Sur les 15 maîtres assistants et les 22 maîtres de conférences présentés aux listes d’aptitude du Cames, la faculté a réalisé 100% contre 90% chez les professeurs titulaires. « Ces résultats traduisent les efforts des récipiendaires, mais aussi les efforts de la faculté pour accompagner l’enseignement et la recherche », précise-t-il.
De quoi féliciter les enseignants-chercheurs qui ont osé se présenter en dépit du fait que « les réformes du CAMES ont désorienté bon nombre de collègues ». Ces résultats sont d’autant plus satisfaisants ces dernières années qu’auparavant, la faculté avait des scores peu flatteurs.
Le pot de rentrée marque le démarrage d’une nouvelle année académique à la Flsh. Il est aussi un prétexte pour honorer les retraités, célébrer l’excellence à travers les promus au CAMES mais aussi d’accueillir les nouvelles recrues dans l’amitié et la cordialité qui fondent les relations dans la fac.
La FLSH compte des milliers d’étudiants, plus de 500 enseignants, 13 départements et seulement 56 agents du personnel administratif, technique et de service (PATS). D’où le plaidoyer du porte-parole des PATS à plus d’efforts dans l’amélioration des effectifs afin de soulager cette composante d’une charge de travail devenue trop lourde.