Les faits ont eu lieu dans la journée du 14 février 2022, coïncidant avec la fête des amoureux. Ce jour-là, la jeune fille A.D qui est étudiante en stage dans une société de la place, avait quitté son lieu de travail à Fass, pour se rendre au Point E. Alors, elle a pris le taxi de I.B, un jeune marié, père de deux enfants.
Ayant convenu sur le prix de 1000 francs pour la course, la belle nymphe de teint clair et qui parle à peine le wolof, s’était installée à côté du chauffeur. Mais après quelques mètres de course, le chauffeur avait commencé à la taquiner. Et joignant l’acte à la parole, le taximan s’était permis de tapoter et de caresser la cuisse de la jeune fille. Puis, sort sa langue pour la chatouiller. Un geste suffisant pour que cette dernière sursaute et lui demande : « Mais qu’est-ce-que tu fais ? Ça ne va pas non ? »
Convaincue qu’elle avait affaire à un pervers, la jeune fille qui craignait d’être violée ou conduite dans un endroit désert par le taximan, a vite fait de descendre. Et tout de suite après, elle a hélé un autre taxi pour s’y engouffrer en toute vitesse.
Mais le pervers qui tenait vaille que vaille à recevoir le prix de la course, alors qu’il n’avait parcouru que quelques mètres, a rejoint la fille dans le taxi pour réclamer son argent, avec des insultes. Et lorsque cette dernière a refusé de lui payer au motif qu’elle n’était pas arrivée à destination, ce dernier n’eut rien de mieux à faire que de la violenter en arrachant son sac.
Pris de compassion, le nouveau taximan lui remettra les 1000 francs. Pour autant, le pervers a continué d’abreuver d’injures la fille qui, suivant les conseils de l’autre taximan, a photographié la plaque d’immatriculation du véhicule. D’ailleurs, c’est ce numéro qu’elle a donné aux limiers du commissariat du Point E, en déposant sa plainte. Finalement, c’est trois jours après que le taximan a été retrouvé.
Confronté à la jeune fille, il a indiqué que c’était juste pour plaisanter. « J’ai vu qu’elle était de teint clair et je l’ai prise pour une Peulh et puisque nous sommes des cousins à plaisanterie, j’ai commencé à la taquiner », a-t-il argué. Une plaisanterie qui risque de lui coûter cher à moins que la fille ne retire sa plainte.