Dans son discours, ce dimanche, devant ”le Jury du dimanche” sur Iradio, Boubacar Camara exprime sa préoccupation quant à l’affaire liée au processus électoral de Sonko. Il affirme que l’administration, en particulier la Direction générale des élections, a dépassé ses compétences en tentant de décider qui peut ou ne peut pas recevoir des fiches de parrainage. Il rappelle que le rôle de l’administration était simplement d’informer les candidats sur le modèle de parrainage et de collecter les fiches pour harmonisation, sans se prononcer sur l’éligibilité des candidats.
Il critique cette démarche comme étant une action arbitraire sans base juridique solide, soulignant qu’elle semble être motivée par un projet politique sous-jacent. Il mentionne un projet de société représenté par des candidats comme Ousmane Sonko, qui défendent des idées telles que la souveraineté nationale sur les ressources naturelles, la transformation industrielle de l’économie, une gouvernance transparente et l’investissement dans le capital humain. Selon Camara, ces idées constituent une rupture politique, économique et sociale par rapport à l’ancien régime, et elles sont largement soutenues par une majorité de Sénégalais fatigués de plusieurs décennies de stagnation malgré quelques efforts sporadiques. Il attribue au mérite d’Ousmane Sonko et de la nouvelle opposition politique le fait d’incarner cette véritable rupture par rapport à l’ancien régime et à ses pratiques habituelles.