La Russie et l’Ukraine sont un grenier à céréales pour le reste du monde, et représentent par exemple à eux deux un tiers des importations mondiales de blé. Mais avec le conflit entre ces deux pays, le monde pourrait être est confronté à une crise alimentaire du fait de la pénurie de certains aliments.
C’est déjà le cas pour la Tunisie, qui enregistre une pénurie de nombreux produits alimentaires, ou pour l’Irak, ou des manifestants dénoncent la hausse des prix de certains aliments de base comme la farine ou l’huile.
Une situation qui alerte l’ONU. Il y a quelques jours, le PAM a mis en garde contre des risques de famine dans certaines régions du monde.
“Les prix de la nourriture, du carburant et des engrais montent en flèche. Les chaînes d’approvisionnement sont perturbées. Et les coûts et les délais de transport des marchandises importées lorsqu’elles sont disponibles sont à des niveaux record. Et tout cela frappe le plus durement les plus pauvres et sème les graines de l’instabilité politique et des troubles dans le monde entier”, a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.
Pour faire face à d’éventuels risques de pénuries alimentaires, certains pays s’organisent déjà. C’est le cas de l’Algérie qui a interdit les exportations de sucre, de pâtes, d’huile, de semoule et de tous les dérivés du blé.