Durant le week-end, le rappeur de 43 ans a réitéré sa soif de pouvoir sur les réseaux sociaux, affirmant sur Twitter qu’il serait candidat à la présidence des Etats-Unis cette année. Et s’il était élu, les personnes LGBT+ ne gagneraient probablement pas au change.
Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, mais on a tendance à y croire de plus en plus. Le dimanche 5 juillet dernier, Kanye West a confirmé sur Twitter sa volonté de concourir à la présidence de 2020. « Nous devons maintenant accomplir la promesse de l’Amérique en ayant confiance en Dieu, en unifiant nos visions et en construisant notre avenir, déclare le principal intéressé sur le réseau social bleu. Je me présente comme candidat à la présidence des États-Unis ». Ses propos doivent encore être confirmés, puisqu’on ne sait pas à ce jour s’il a entrepris les démarches nécessaires afin de voir son nom apparaître sur les bulletins de vote à l’automne.
Bien qu’elle soit donc à prendre avec parcimonie, l’annonce de Kanye West n’est peut-être pas bon signe pour de nombreuses raisons. Au fil de sa carrière, le rappeur quadragénaire a cumulé toute une kyrielle de dérapages et autres propos controversés, notamment à l’égard de minorités sociales telles que les victimes de violences sexuelles ou encore la communauté LGBT+.
Polémique à la chaîne
En parallèle de ses débâcles avec la communauté queer, Kanye West ne s’est jamais montré très avenant vis-à-vis de #MeToo, mouvement libérateur ayant donné la parole aux victimes de violences sexuelles. En guise d’exemple, le principal concerné avait apporté son soutien à A$AP Bari, un styliste et ami à lui. Celui-ci avait été arrêté à Londres en mai 2018 après être entré dans la chambre d’hôtel d’une femme, exigeant d’avoir un rapport sexuel avec elle tout en filmant son corps nu sans son consentement. Il l’a ensuite jetée dans le couloir, totalement nue.
Invité à participer au Saturday Night Live, Kanye West aurait également précisé vouloir être présent dans la même émission que Louis C.K., un humoriste américain accusé de s’être maintes fois masturbé devant des femmes sans leur consentement. En 2016, il avait aussi posté un tweet déplacé en soutien à Bill Cosby alors que l’acteur était accusé de violences sexuelles (comprenant viols et abus sexuel sur mineur) par une soixantaine de femmes. Pour couronner le tout, le rappeur a fait de #MeToo une punchline controversée dans la chanson « Yikes », issue de son album Ye.