Les Maliens sont descendus en masse dans la rue vendredi, aprĂšs l’appel des autoritĂ©s de la transition Ă manifester contre les sanctions sĂ©vĂšres imposĂ©es par la CEDEAO, en raison du retard des Ă©lections. Dans la capitale Bamako, des milliers de personnes portant les couleurs nationales, rouge, jaune et vert, se sont rassemblĂ©es sur une place centrale, pour un rassemblement organisĂ© par le gouvernement militaire.
Les dirigeants de la CommunautĂ© Ă©conomique des Ătats de l’Afrique de l’Ouest ont dĂ©cidĂ© de sanctionner le Mali la semaine derniĂšre, en imposant un embargo commercial et en fermant les frontiĂšres, une dĂ©cision qui a ensuite Ă©tĂ© soutenue par la France, les Ătats-Unis et l’Union europĂ©enne.
Cette dĂ©cision faisait suite Ă une proposition de la junte malienne de rester au pouvoir jusqu’Ă cinq ans avant d’organiser des Ă©lections, la junte a qualifiĂ© les sanctions d’ “extrĂȘmes” et d’ “inhumaines” et a appelĂ© Ă des manifestations.
Outre la fermeture des frontiĂšres et l’imposition d’un embargo commercial, les dirigeants de la CEDEAO ont Ă©galement interrompu l’aide financiĂšre au Mali et gelĂ© les avoirs du pays Ă la Banque centrale des Ătats d’Afrique de l’Ouest.