Pour améliorer la sécurité publique, l’Etat du Sénégal a mis à profit les technologies. Selon le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, 213 caméras de surveillance ont été installées dans cinq localités du pays.
Dans le cadre du programme Smart Sénégal, l’Etat du Sénégal accorde une place importante à la sécurité. C’est dans ce sens que s’inscrit l’installation de caméras de surveillance dans certaines régions du pays. «213 caméras ont déjà été installées à Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis et Touba. Et d’ici à fin 2020, 500 caméras seront installées au total». C’est ce qu’a révélé, hier, Mme Ndèye Tické Ndiaye, ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications. Elle s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec la presse organisée par le ministère pour échanger sur les réformes en cours, les défis et les perspectives du numérique.
A l’heure où plusieurs services de l’Administration se digitalisent avec un objectif de dématérialisation de 40% à l’horizon 2025, se pose avec acuité la question de la souveraineté numérique. Selon le ministre, «dans cette perspective, il est important de renforcer les capacités de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie). Elle abat un travail important avec ses Datacenter et projets de backups. Mais en la dotant de plus de moyens, nous pourrons arriver à stocker toutes nos données chez nous ; par la même occasion, elle peut mettre en concession l’excès d’infrastructures». L’occasion a été saisie par Mme Ndiaye pour faire le point sur l’état d’avancement des projets phares de la Stratégie Sénégal numérique 2025. Selon elle, d’importants pas ont déjà été franchis.
De l’adoption du Code des communications électroniques à l’élaboration du Plan national haut et très haut débit, en passant par la mise en place du Conseil national du numérique, l’arrivée des Fournisseurs d’accès à internet aux Mvno, sans oublier les 11.000 km de câbles sous-marins, elle estime que la machine est en marche. Malgré un potentiel énorme, les startups peinent à éclore. Pour les tirer vers le haut, le ministre révèle que d’importants efforts sont en train d’être faits. En plus d’avoir porté de 1 à 3 milliards de FCfa le financement de la Direction de l’entreprenariat rapide (Der) dédié à l’économie numérique, une autre étape va être franchie. Le projet de loi portant création et promotion de la startup au Sénégal a été validé en novembre 2019. Il vise à mettre en place un environnement propice à l’éclosion des startup. C’est pourquoi, révèle-t-elle, «il a été initié un processus d’identification et de cartographie de l’ensemble des startups du numérique»
Avec le soleil
