Voir son nom cité dans l’affaire Nabou Dash fut une surprise pour beaucoup. Mais la patronne de l’association “Les Racines de l’Espoir” est l’une des plaignantes de de la fondatrice de Dash, arrêtée hier.
Un nom inattendu a fait irruption dans la tonitruante affaire Nabou Dash. Celle de Sophie Gueye qui poursuit la patronne de Dash Clother pour insulte via les NTIC. Sa présence dans les colonnes fait-divers est pour le moins rare. Elle apparaît plus, en effet, comme une réincarnation de Mère Térésa que comme une adepte du buzz malsain.
Sophie Gueye, si ce nom est bien connu des Sénégalais, il l’est encore plus des enfants de la rue et les talibés plus particulièrement. Celle dénommée ” mère Theresa” est petite de taille mais très grande de tête et de cœur.
Du haut de ses 30 ans, la fondatrice de l’association caritative les “Racines de l’Espoir” n’est plus à présenter au Sénégal voire même en Afrique.
Née en 1992, Safiétou Gueye, de son vrai nom, a fait ses études supérieures à l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) après son baccalauréat à l’école Alwar.
Elle a également en poche un Bts, Dts, et un Master en marketing communication. Une spécialisation qui lui a ouvert les portes de plusieurs agences de communication et d’organisations non gouvernementales (Ong) avant de créer son propre business. Une structure qu’elle gère en même temps que l’association les « Racines de l’Espoir » qu’elle a mise en place le 15 septembre 2013.
Sophie, comme l’appelle ses camarades, s’est engagée pour la cause des enfants alors qu’elle était elle-même toute jeune. En 2013, elle crée l’association les Racines de l’Espoir qui grâce à la persévérance et la détermination des membres est aujourd’hui un exemple à suivre . À travers le temps, la fondation s’est solidifiée malgré les défis et obstacles que la jeune dame a su surmonter.
Nombreuses distinctions
Dans sa mission d’aide aux personnes défavorisées en particulier les enfants malades, les enfants talibés et les enfants sans abris, l’association comptabilise aujourd’hui plus de 100 membres qui misent sur la solidarité pour un lendemain meilleur sans mendicité des enfants et en offrant aux enfants malades une prise en charge totale à l’avenir. On peut dire que son bonheur réside dans celui des enfants.
Des distinctions, la dame en a tellement reçu qu’on croirait qu’elle va monter un jour un musée pour tous ses trophées. Au niveau national comme international, les awards décernés à la demoiselle surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat, lui font gagner beaucoup plus en notoriété.
Son temps libre, ou du moins le peu qu’elle en a, elle le passe en contribution dans l’émission Guiss-Guiss à la sentv. Sinon elle est toujours sur le terrain entre les daaras, les familles vulnérables, dans la collecte des dons ou même la construction d’abris pour ses protégés, elle met toujours la main à la pâte.
Les Racines de l’Espoir est une association humanitaire qui a pour mission de venir en aide aux personnes vulnérables et surtout redonner le sourire aux enfants malades et aux talibés. Elle est reconnue par le gouvernement du Sénégal et par la France et sera bientôt reconnue en Espagne et en Belgique.
L’association est représentée dans différents pays dont la France, le Canada, le Maroc, l’Éthiopie, les États-Unis, elle intervient en même temps en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso. Cependant le grand Q.G reste au Sénégal