Comme chaque annĂ©e depuis 2006, les donnĂ©es de plus de 140 pays ont Ă©tĂ© passĂ©es au crible en matiĂšre de « survie », d’accĂšs Ă l’Ă©ducation, Ă la santĂ©, Ă la politique et donc aussi de reprĂ©sentation des femmes dans le monde Ă©conomique. Avec la reprĂ©sentation en politique, c’est ce qui met le plus de temps Ă se construire.
Concernant le travail, la situation s’est un tout petit peu amĂ©liorĂ©e par rapport Ă 2017. L’Ă©cart des revenus entre hommes et femmes s’est lĂ©gĂšrement comblĂ©. Et il y a plus de femmes Ă des postes de direction et dans les professions libĂ©rales.
Mais il y a aussi des reculs
Il y a moins de femmes cette annĂ©e sur le marchĂ© du travail. Parce que -c’est une Ă©vidence dans de nombreux pays- se charger des enfants mais aussi de parents vieux ou malades continue d’ĂȘtre une tĂąche affectĂ©e aux femmes. Elles y passent deux fois plus de temps que les hommes.
Une activitĂ© par dĂ©finition non rĂ©munĂ©rĂ©e et qui a un impact sur le temps passĂ© au travail et sur le salaire, surtout quand le pays n’offre pas la garde d’enfants ou les congĂ©s.
Le rapport pointe aussi la transformation du monde du travail.
Dans les entreprises, il y a un recours croissant Ă l’automatisation des tĂąches… des tĂąches occupĂ©es le plus souvent par des femmes.
Et puis, il y a l’essor de la STIM dans l’Ă©conomie. STIM pour « Science, Technologie, IngĂ©nierie, MathĂ©matiques », secteurs d’activitĂ©s oĂč les femmes sont sous-reprĂ©sentĂ©es.